Dans le champ économique, notre enquête révèle que 4 dirigeants sur 10 constatent une dégradation de leur situation financière depuis le début de la crise, plus d’un tiers d’entre eux (32 %) s’attendant à une détérioration de leur situation globale au cours des prochains mois. Logiquement, 29% des entreprises ayant recouru à un prêt garanti par l’Etat (PGE) estiment ne pas avoir la capacité de le rembourser dans les conditions actuelles. La demande d’allongement de la durée de remboursement réclamée par la CPME, reste donc plus que jamais d’actualité.
Autre enseignement, les chefs d’entreprise sont frappés de plein fouet par les hausses de prix de l’énergie et des matières premières, avec un chiffre sans appel : 8 dirigeants sur 10 sont concernés. Par ailleurs, plus que réservés sur le principe même de « l’indemnité inflation », les dirigeants de TPE-PME sont une large majorité (63%) à considérer « anormal que les entreprises doivent se substituer à l’Etat pour verser l’aide aux Français ».
Quant aux difficultés de recrutement des entreprises, elles restent prégnantes pour 64 % des répondants dans un métier jugé en tension. Et un tiers des répondants (34%) envisage une hausse généralisée des salaires dans l’entreprise.
Ces résultats démontrent que si la reprise est bien là, les PME, confrontées à de nouvelles difficultés, restent encore fragiles alors que l’épidémie reprend de la vigueur.
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